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Conclusion

 

     Ainsi, nous avons pu voir que le phénomène cyclonique est une manifestation météorologique très puissante et dévastatrice se caractérisant par un amas orageux en rotation autour d’un centre appelé œil, et possédant des bandes spiralées.

 

Ce phénomène est régit par une loi physique nommée force de Coriolis. Cette force est à l’ origine du sens de rotation du cyclone, étant intimement lié avec la rotation de la Terre. Aujourd’hui, le réchauffement climatique apparait être un processus planétaire amenant à un réchauffement global de la Terre et ayant des impacts dans de nombreux domaines.

 

Les conditions de formation d’un cyclone étant multiples, selon les climatologues, l’impact du réchauffement climatique sur les cyclones n’est pas parfaitement avéré. Cependant, ceux-ci sont de plus en plus certains de deux choses : à priori le réchauffement climatique n’influerait pas sur la fréquence des ces phénomènes mais par contre il augmente la probabilité qu’a sa naissance le cyclone soit plus puissant. Ce processus aurait donc un rôle sur leurs l’intensité : des cyclones plus puissants, plus dévastateurs, ayant plus de probabilité d’atteindre un stade très avancé. Cependant les impacts de ce changement climatique sur les cyclones sont encore à éclaircir, et les corrélations restent difficiles à établir. On pourrait se demander comment l’’intensité des cyclones va t-elle évoluer au cours du temps.

 

« Nous n’avons pas le recul statistique nécessaire sur les données. La température de l’eau est un des facteurs qui influence la génération des cyclones et leur intensité, mais d’autres entrent en ligne de compte, notamment la stratification verticale des températures de l’atmosphère. On ne peut donc pas conclure à un lien direct entre réchauffement climatique d’une part, et intensité et fréquence des cyclones d’autre part».

Hervé le Treut, climatologue et membre du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC)

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