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Les effets directs et destructeurs des cyclones lors de leurs passages

 

La puissance dévastatrice des cyclones se manifeste à travers la conjugaison des effets du vents, des pluies, et des marée de tempêtes découlant de l'état de la mer. Dès lors on distingue :

 

  • Les effets dus au vent entraînant le déplacement d'objets à grande vitesse et causant des dommages importants au niveau des infrastructures : habitations détruites, réseaux électriques et téléphoniques ravagés, villes et environnements saccagés, paysages défigurés ...

 

  • Les effets dus aux pluies, importants et dévastateurs. Les pluies violentes sont amplifiées par le relief et la lenteur de déplacement du cyclone. Causant des dégâts importants tant au niveau humain qu’au niveau matériel, elles favorisent les inondations, les coulées de boue et les glissements de terrains.

 

  • les effets dus aux marées de tempêtes provoquant une élévation du niveau de la mer liée au déficit de pression, et une accumulation de l’eau sur les côtes exposées, poussée par les vents forts. Ces marées génèrent également une forte houle avec des inondations et des vagues parfois gigantesques, pouvant atteindre les 10 mètres de hauteur. En 1969, les marées lors de l'ouragan "Camille" s'élevaient jusqu'à 7,8 m de hauteur.

 

  • Les effets dus à l'apparition de tornades après le passage de du cyclone.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les conséquences cycloniques

 

Les phénomènes extrèmes que représentent les cyclones peuvent avoir des conséquences dramatiques à toutes les échelles :

 

  • humaine, notamment avec des bilans humains très lourds,

 

  • économique, avec des impacts de plus en plus destructeurs dont certains pays se relèvent difficilement comme Haïti après Katrina,

 

  • environnementale, avec la défiguration de paysages entiers.

 

Ils constituent donc des enjeux considérables voire planétaires pouvant influencer sur des décisions politiques à l’échelle mondiale. On a en effet la présence d'un conseil des ministres sous-marin aux Maldives, et des évacuations temporaires, parfois même définitives de certaines régions du monde beaucoup touchées comme les Philippines.

 

Il pourrait être possible que l’augmentation continue de l’intensité des cyclones puisse un jour aboutir à une crise écologique planétaire : un impact dans tous les domaines et dont personne (à l’échelle mondiale) ne ressortirait indemne.

 

 

Prévisions cycloniques

 

Aujourd'hui,  les climatologues sont déjà capables de prévoir l’apparition d’un cyclone à 24/48/72h près. Ils sont également capables de suivre l’évolution d’un cyclone autant au niveau de sa trajectoire qu’au niveau de son intensité et de sa force. Les prévisions sont  de plus en plus précises et positives. Ainsi, aujourd’hui, on arrive de mieux en mieux à déterminer la naissance et la formation d’un cyclone. De fait, les agences météorologiques identifient de mieux en mieux les cyclogenèses se créant à tout instant permettant ainsi de suivre l’évolution de ce creusement dépressionnaire voire son avènement potentiel en cyclone. Des organismes tels que le National Hurricane Center (NHC) se chargent de surveiller à tout moment les phénomènes cycloniques mondiaux et d’anticiper les trajectoires de ceux-ci (usage de cartes de probabilité).

Cependant l'exercice météo demeure une science imparfaite et les trajectoires se révélant parfois inatendues, ces prévisions comportent une limite et donc un taux d’incertitudes et d'erreurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques records

 

  • Cyclones les plus intenses : le Typhon Tip (12/10/1979) dans le Pacifique Nord-Ouest possédant une pression au centre de 870 hPa avec des vents estimés à 310km/h. On peut déceler également l’ouragan Wilma (13/10/2005) dans l’Atlantique nord avec pression au centre 882 hPa, vents estimés à 280 km/h.

 

  • La marée de tempête la plus haute provoquée par un cyclone : nommée Bathurst Bay Hurricane, cette marée cyclonique faisait 13 mètres de hauteur dans la Baie. La vague la plus haute levée par un cyclone et mesurée par un navire faisait 34 mètres (bâtiment américain USS Ramapo) le 7 février 1933 dans le nord-ouest du Pacifique.

 

  • Le nombre le plus important de tornades provoquées après le passage d'un cyclone : l'ouragan Gilbert est passé au sud de la frontière du Mexique et provoqué 41 tornades à travers le Texas en 1988.

 

  • Les plus fortes quantités de pluies mesurées lors du passage d’un cyclone : le cyclone Gamède (Réunion, 2007) qui a déversé plus d’un mètre d’eau par m2 en une journée.

 

  • Les Dimensions de l’œil, l’œil le plus grand est de 180 km de diamètre pour Kerry en mer de Corail et le plus petit est de 12 km pour Tracy près de l’Australie

 

  • Les dimensions : le diamètre le plus grand est de 2200 km pour TIP (Pacifique Nord-Ouest) et le plus petit est 700 km pour Allen dans l’Atlantique nord

 

  • Les bilans humains les plus lourds : 300 000 morts en 1970 au Bengladesh et aux Antilles, le 12 octobre 1780, 9000 morts

Image provenant de Météo france. On voit que plus le cyclone se développe, plus sa trajectoire présente un taux d'incertitude élevé. C'est ce qu'on appelle le "cone de trajectoire", ici celui du typhon Nakri.

L’ouragan Gustav, frappant les Caraïbes à la fin du mois d’août 2008, a provoqué une marée de tempéte violente.

Le cyclone Dumile à la Réunion.  La violence des vents est notable.

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