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Définition

 

Un cyclone est un phénomène météorologique extrêmement puissant, dévastateur et dangereux. C’est un système de circulation d’air constitué d’un grand nombre de cumulonimbus (nuages orageux) ayant un mouvement rotatif défini par des lois physiques (notamment la force de Coriolis) : le cyclone a une rotation allant dans le sens trigonométrique dans l’hémisphère nord et dans le sens horaire dans l’hémisphère Sud. Par simplification, un cyclone peut donc être représenté comme un amas orageux en rotation d’une extrême puissance. Il constitue une machine thermique alimentée par de l’eau : plus l’eau est chaude et plus il y a d’énergie formée puis dégagée. L’eau constitue le « carburant » du cyclone.

 

Structure détaillée et fonctionnement

 

Un cyclone est une masse nuageuse colossale pouvant s'étendre sur un diamètre de 100 à 2000 km et possédant un développement vertical allant de 12 à 15 km. Les nuages convergent en spirales, vers le centre du cyclone appelé œil et s'accompagnent de vents très violents et de pluies torrentielles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme évoqué précédemment, le cyclone tourne en rotation dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère sud et dans le sens contraire dans l’hémisphère nord selon la force de Coriolis, un principe physique lié à la rotation de la Terre. Un cyclone est un phénomène météorologique puisant son énergie dans les eaux tropicales. Par conséquent il aura tendance à s’affaiblir au-dessus des eaux plus fraîches et à se dissiper sur Terre. La vitesse de déplacement d’un cyclone varie entre 15 et 30 km/h avec une durée de vie allant de 4 à 12 jours. L’énergie libérée par ce phénomène météorologique est colossale : elle serait équivalente à 5 bombes atomiques par seconde.

 

Un cyclone est composé principalement de bandes spiralées qui s’enroulent autour du centre de rotation. L’œil est entouré par une zone de nuages très dense, convexe, ou les conditions météorologiques sont les plus violentes et dangereuses ; c’est ce qu’on appelle le mur de l’œil. Dans cette région, les rafales de vents très fortes peuvent dépasser les 300 km/h et les pluies, les plus intenses, sont torrentielles. Voici traités en détaillé les trois composants principaux d’un cyclone :

 

  • L’œil : Tous les cyclones possèdent un œil, une zone de calme apparent située au centre du cyclone avec pas ou peu de pluies, dépourvue de nuages et des vents faibles. C'est dans l'œil du cyclone oû la pression atmosphérique est la plus basse (elle y est quasiment nulle) et la température la plus élevée du système, avec un temps clément. Un œil fait généralement entre 20 et 40 km de diamètre, de forme circulaire et est entouré de cumulonimbus en rotation. Le diamètre de l'oeil varie en fonction de la taille et de l'intensité du cyclone, et présente des courants de vents ascendants faisant contraste avec les vents convergents les plus puissant du mur de l'oeil. L'écart de température, de 1 à 2°C en surface peut dépasser les 10°C à 10 km d'altitude.

 

  • Le mur de l’œil : Cette zone constituée de cumulonimbus en rotation est généralement convexe et cotoie l’œil. C’est dans cette région que les vents et les précipitations sont les plus forts et dangereux. Les vents  atteignent alors leur intensité maximale tout comme les précipitations, qui sont violentes et torrentielles. Cette région est l'une des plus active et dangereuse du cyclone.

 

  • Les bandes spiralées : Composées de nuages orageux en rotation, ces bandes viennent s'enrouler autour de l'oeil et génèrent des précipitations jusqu'a 1000 km de l'oeil du cyclone.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le terme « cyclone »

 

C'est en 1845 que le mot cyclone fut inventé. Il est utilisé pour la première fois à l'observatoire de Calcutta et désigne une dépression, comme des vents violents ou des tempêtes. Puis, le terme cyclone a pris plusieurs significations ; il est devenu aujourd’hui un terme générique et universel. En effet, il désigne le cyclone tropical lorsqu’il se produit dans le sud de l'Océan indien, il est appelé ouragan (ou hurricane) s’il se produit sur l'Atlantique ou sur le Pacifique nord-est et enfin sur le Pacifique nord-ouest, on le nommera typhon. Dans les trois cas il s'agit des mêmes phénomènes.

 

 

La formation d’un cyclone

 

La première étape de la naissance d’un cyclone est tout d’abord l’apparition d’un amas orageux dans les régions tropicales, qui s’intensifie ensuite au dessus des eaux chaudes tropicales, l’eau servant de carburant à la machine thermique que représente le cyclone. Plusieurs facteurs sont nécessaires à la formation d’un cyclone :

 

  • Facteur thermique : une température élevée des océans : 26-27 C° sur au moins une profondeur de 50 mètres. C’est l'évaporation de l'eau en surface qui fournit l'énergie nécessaire pour créer et entretenir le cyclone ; un cyclone apparaît alors comme un phénomène principalement maritime. En effet, dès qu'il rentre sur un continent, le cyclone s’affaiblit rapidement car l’eau qui constitue son moteur de fonctionnement est absente. De plus une eau trop fraîche ne peut conduire à la formation d’un cyclone.

 

  • Facteur atmosphérique : des vents variant peu en direction et en force entre la surface de la mer et 15 km d’altitude (au sommet des nuages), avec toutefois une divergence du vent en haute altitude. Un déséquilibre énergétique dans l’atmosphère est nécessaire à la formation d’un cyclone. Ainsi, l’atmosphère juste au dessus des océans doit être riche en énergie, avec une température élevée de l’eau mais aussi une grande quantité de vapeur d’eau disponible. La troposphère, beaucoup plus haute (vers 10-15 km d’altitude) doit être plus fraiche et sèche avec moins d’énergie disponible. Cette forte différence énergétique favorise la naissance d’un cyclone.

 

  • Facteur géographique : Le cyclone ne peut pas se former près de l’équateur : jusqu’à 5-6° de latitude, la force de Coriolis est trop faible et ne peut pas, par conséquent, générer le mouvement tourbillonnaire initial du cyclone. Il n’y a donc jamais de cyclone à l’équateur et dans les régions voisines.


 

  • Facteur périodique/saisonnier : Les cyclones ont tendance à se former plus particulièrement durant les périodes estivales de l’année c'est à dire soit avril-juin pour le sud, soit août-octobre pour le nord. C’est en effet durant ces périodes que la température des océans est la plus élevée.


 

 

Voici en résumé, une fiche synthèse de cette partie, sur la présentation d'un cyclone :

 

 

 

 

 

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